Affaire libyenne : Nicolas Sarkozy s’oppose à la peine ’outrancière’ demandée par le PNF – LINFO.re

L’ex-président Nicolas Sarkozy, auquel le parquet national financier (PNF) a requis sept ans de prison, estime que les principes essentiels du droit ont été violés. Selon lui, cette situation perdure depuis treize ans.

“Violence”, “outrance”…

Le parquet national financier (PNF) a requis sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Après cette annonce, l’ancien président a réaffirmé son innocence, rejetant les accusations de corruption. Dans un communiqué publié sur X, il a dénoncé la “violence” des accusations et l’”outrance de la peine”. Nicolas Sarkozy a souligné que les principes fondamentaux du droit étaient ignorés depuis treize ans. Il persiste à critiquer une justice qu’il qualifie de politique, affirmant que les preuves de sa culpabilité n’ont jamais été établies et que les accusations n’ont aucun fondement.

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Dans l’attente du verdict…

Le 25 mars, le procureur Philippe Jaeglé a défendu l’impartialité du PNF, soulignant que l’objectif était d’appliquer la loi de manière juste, sans présumer de la culpabilité. Son collègue, Quentin Dandoy, a présenté plusieurs indices pointant Nicolas Sarkozy comme le principal responsable de l’affaire, comme le rapporte Le Figaro. Il a décrit un homme motivé par une ambition excessive, prêt à sacrifier des principes fondamentaux pour parvenir au pouvoir. En réponse, Sarkozy a réaffirmé son innocence et a insisté sur l’importance de défendre la vérité. Il devra prochainement faire face au verdict du tribunal correctionnel de Paris.

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